Culture et enjeux de mémoire chez les Antillais catholiques d’Île-de-France

Face à l’ampleur des migrations antillaises vers la métropole partir années 1960, l’Église catholique a mis en place une aumônerie nationale antillo-guyanaise destinée aider les Antillais catholiques s’insérer dans leurs paroisses respectives. Cet article analyse d’abord genèse et ambivalences de ce modèle organisationnel l’aumônerie. Dans un second temps, l’étude deux cérémonies religieuses – messe du 11 novembre 23 mai hommage aux victimes l’esclavage colonial permet montrer comment culture l’histoire sont mises forme remémorées par l’institution ecclésiale paroissiens. La diversité modes d’appréhension d’interprétation d’une spécificité antillaise s’inscrit rapports hiérarchiques au sein révèle régimes temporalité enjeux mémoriels divergents.